Voici un poeme sur un petit chien

Petit chien galopin

Petit chien coquin

Tu t'amuses d'un rien

Et fais la joie des tiens.

Du soir au matin,

Tu cherches des calins,

Au coeur de ton couffin

Te blottis dans les coussins.

Tu adores le jardin

Patauges dans le bassin,

Fais fuir pinsons et serins,

Et veut manger le lapin.

Et, au petit matin,

Pour faire tes besoins,

Tu files en trombe sur le chemin,

Dévastes le terrain,

Déracines dalhias et plantains.

Oh petit chien malin !

Quelle patience,

Avec ce petit bout de rien.

Deux fleurs s'inquiètaient de l'avenir du monde

Et principalement du leur.

.... Une pensée et une marguerite.

La marguerite dit :

- "Pourquoi es-tu triste ?"

Et  la pensée répond :

- "Je voudrais tellement qu'on me déshabille

En me disant des mots d'amour..."

C'est le premier Avril

Te découvre pas d'un fil.

Même si le temps défile

Soit toujours à l'heure pile.

Fuis tous les imbéciles

Qui souvent t'horripilent.

Reste un brin juvénile

C'est sympa et facile.

Ecoute ta compile

Tout en gardant du style.

Soit un brin volubile

Et te fais pas de bile.

Voici un joli poeme sur l'amitié :

Savez-vous qui je suis ?

Un ciel plein d'étoiles,

Un vol de flamands roses,

Je ne suis que douceur et calme,

Je tends toujours la main à qui en a besoin

Je partage les joies et je console les peines.    

Me reconnaitras-tu ?

Regarde l'oiseau s'envoler

Le soleil se coucher,

Je suis toujours là

Je me nomme l'amitié.

Nuit de neige

La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.

Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.

Mais on entend parfois, comme une morne plainte,

Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chanson dans l'air, sous nos pieds, plus de chaume,

L'hiver s'est abattu sur tout floraison ;

Des arbres dépouillés dressent à l'horizon

Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.

On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.

De son morne regard elle parcourt la terre,

Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,

Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;

Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,

Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !

Un vent glacé frissonne et court par les allées ;

Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,

Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas,

Ils sont là, tous tremblants, sans rien qui les protège ;

De leur oeil inquiet, ils regardent la neige,

Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.